Les vitrages sont
susceptibles de varier dans leur aspect essentiellement du point de
vue de leur couleur et, pour les doubles vitrages, de l'aspect des
images qu'ils renvoient par réflexion.
En termes de
couleur, lorsqu'un remplacement de vitrage est assuré, des
écarts peuvent apparaître entre différents lots
de fabrication ou différentes provenances des verres.
Avec
des verres clairs ou des verres à couche faiblement
réfléchissante, les écarts sont imperceptibles
pour une même origine de production et pour des épaisseurs
de verre assez faibles.
Les verres à couche faiblement
émissive dite neutre ont, quant à eux, une nuance de
couleur qui leur est propre, et une identification du verre est
nécessaire en cas de remplacement pour garder la même
homogénéité d'aspect. Ceci est encore plus vrai
avec les verres émaillés où la teinte résulte
d'une préparation d'un émail, et des témoins de
couleurs sont alors nécessaires pour une reproduction fidèle
des couleurs.
En double vitrage, la lame gazeuse isolante étant
étanche, elle se comporte comme une capsule barométrique
et sa pression interne varie sans cesse en fonction des conditions de
température, d'ensoleillement et des variations
atmosphériques. Ces variations entraînent une
déformation jamais stabilisée des faces du vitrage.
Les variations de la planéité des faces restent
dans des valeurs faibles. Cependant, dans certains cas d'observation,
en fonction de la distance à laquelle l'observateur se trouve
et de la position relative de l'objet observé par réflexion,
on peut avoir l'impression d'une déformation très
amplifiée du vitrage. Il s'agit là d'un phénomène
optique lié aux lois de la physique et qui ne met pas en cause
les qualités de durabilité du vitrage.